Conseils
Alcool au bureau… faut-il choisir entre convivialité et sobriété ? Et si les 2 étaient possibles...

Voici venue la période des repas de Noël avec les collègues, apéritifs de fin d’année et soirées festives où sont conviés clients et partenaires. On se souvient d’avoir vu et même ri au nez d’un(e) collègue dans un état d’ivresse avancé ou, osons le dire, soi-même vécu une telle situation. Comment gérer ces situations professionnelles périlleuses ? Il est essentiel de se connaître et connaître ses limites pour rester sous contrôle. Et savoir déjouer les pièges… 

Chantal Cadorin profile picture Rédigé par Chantal Cadorin

C’est lors d’un atelier que j’animais pour une banque qu’un des (jeunes) participants m’a interpellée avec la question suivante, je le cite littéralement : « Est-ce que je peux me soûler avec mon client ? » Après des explications, j’ai compris qu’il ne s’agissait pas de se soûler mais comment mettre une limite dans sa consommation d’alcool lorsqu’on accompagne un client. 

Les occasions sont nombreuses pour partager un moment de convivialité avec un client ou un collègue en dehors du travail. L'idée est de faire plus ample connaissance et sympathiser. Cela se passe généralement autour d'une table ou d'un apéritif. 

Dans ce contexte hors bureau, il est facile de tomber la veste et de se sentir à l'aise, surtout avec l'aide d'un premier verre. Le but est atteint: cette convivialité tant recherchée est à portée de main ou plutôt de verres! Le piège est béant: votre client a fini son verre et vous lui proposez un second, qu'il s'empresse d'accepter car il se sent bien, et ainsi de suite. Mais que faire? L'accompagner pour faire perdurer ce moment de convivialité ou s'arrêter au risque de passer pour un rabat-joie?

Un seul mot d’ordre : gardez le contrôle de la situation

Pour cela, vous devez connaître vos limites pour ne pas les atteindre. Dans le doute, un verre suffit, que ce soit entre collègues ou avec un client. Petite astuce pour ne pas tomber dans le piège des tournées multiples: sirotez votre vin tranquillement et ne videz pas entièrement votre verre. Ainsi, votre partenaire de la soirée n’aura pas l’opportunité de vous resservir et il constatera rapidement qu'il fait cavalier seul. 

Pourquoi devrait-on choisir entre convivialité et sobriété ? 

Dans mon activité, il m'arrive régulièrement d'inviter ou être invitée car les relations professionnelles évoluent rapidement vers de belles rencontres. Personnellement, je n'apprécie pas le goût de l’alcool, quel qu'il soit. Force est de constater que je ne me suis jamais sentie obligée d'accepter un verre, même dans les régions romandes où l’on prétend que c’est incontournable pour socialiser. Et je peux vous assurer que ça ne m'empêche pas de sympathiser avec mes clients.

Osez et assumez la sobriété ! 

Zéro prise de risque, attitude professionnelle et conviviale garantie. Fort heureusement, la convivialité n’est pas dépendante de nos boissons mais bien plutôt liée à notre l’attitude, notre langage et à l’intérêt que nous portons à l’autre. 

"Ne dites pas tout ce que vous savez mais sachez toujours ce que vous dites". Cette citation de Matthias Claudius résume le comportement à adopter dans les relations professionnelles y compris hors de l'environnement professionnel quotidien.

PS : Je ne parle ici que de l'impact de l'alcool sur votre attitude et discours qui peuvent nuire à votre réputation de façon irréversible. Il ne faut évidemment pas oublier les conséquences sur la conduite en état d’ivresse.  

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