In fine, au moindre écueil, accident ou défi à relever, nous sommes brisés, touchés par l’injustice. Ces propos ont été tenus pas une personne ayant perdu son épouse, pensant "faire tout juste". Ils ne fumaient pas, se nourrissaient bien, faisaient du sport. Alors pourquoi ?
Les défis sont différents pour chacun d’entre nous (handicap, faillite, décès, crise, etc.). Ils marquent notre différence, encore faut-il s’y accommoder, les gérer et les affronter, afin qu’ils révèlent notre potentiel et nous aident à aller de l’avant.
Il faut emprunter des voies diverses, pas forcément celles dictées par la société, mais celles qui viennent du plus profond de nous et nous permettent d’être nous-mêmes.
L’entourage et les institutions peuvent également s’ériger en obstacles en nous dévalorisant. Cependant, la vie nous offre des opportunités qu’il faut savoir saisir après une évaluation des risques.
Frank Bruno a donné récemment une conférence traitant de son expédition "Articorsica" : 5'500 km en kayak et vélo, de l’Océan Arctique jusqu’au sud de la Corse. En guise de préparation, son coach l’a, par exemple, incité à descendre nu dans un torrent en plein hiver, lui apprenant ainsi à s’associer les éléments et non les combattre. Et le froid est devenu supportable.
Il m’a été donné de vivre une expérience similaire en pratiquant la voltige dans le sud de la France, en équilibre sur un cheval au trot ou au galop. En suivant et en accompagnant sa cadence, vous évitez de perdre énormément d’énergie. Les figures s’avèrent dès lors beaucoup plus aisées à réussir.
La grande leçon à retenir est d’aimer la vie, de profiter de l’instant présent, CARPE DIEM !
Et de se rappeler du proverbe arabe qui dit : "Vis cette vie comme si tu allais mourir demain, fais des projets comme si tu étais éternel".