Quelques dates et faits :
L’équithérapie ne date pas d’hier, certaines propriétés sont connues depuis l’Antiquité. En Grèce, dans les temples d’Esculape, le cheval contribuait à l’évolution du bien-être des personnes atteintes de certaines maladies somatiques, ainsi qu’au renforcement des membres.
Les vertus du contact avec les chevaux étaient déjà préconisées pour soutenir l’éducation des enfants.
La danoise, Lis Hartel, démontra les bienfaits du cheval par sa pratique sportive. Elle décrocha la médaille d’argent en dressage aux Jeux Olympiques d’été de 1952 à Helsinki, après avoir surmonté une poliomyélite en pratiquant intensivement l’équitation.
C’est donc par l’aspect biomécanique du cheval que s’ouvre la longue voie qui mène à l’équithérapie telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Une seconde étape fait intervenir Renée de Lubersac, psychomotricienne, et Hubert Lallery, masseur-kinésithérapeute, qui vont ensemble théoriser les bénéfices psychomoteurs véhiculés par le contact avec cheval. Ils publieront, en 1973, un ouvrage intitulé "princeps La Rééducation par l’équitation".
En 1986, la création de la Fédération nationale des thérapies avec le cheval définit son champ d’action comme suit : "la thérapie avec le cheval est une thérapie psycho corporelle dont le but est de réaménager les fonctions psychiques et physiologies."
En 2005, la création de la Société Française d’Equithérapie amène une dimension supplémentaire, après le soin kinésithérapeutique et le soin psychomoteur, c’est à présent le soin psychique qui est mis en avant.
Le cheval a fait son entrée dans le coaching, qu’il s’agisse du développement personnel ou du développement des comportements managérial, leadership, communication, gestion de l’énergie ou encore cohésion d’équipe.
Depuis 2004, Quirao propose un travail en lien avec le cheval.
Nous constatons une prise de conscience rapide des personnes face à leur comportement. Un changement intervient rapidement ; les outils de coaching permettent la mise en place d’un nouveau comportement.
Cette pratique est en plein essor en Suisse et dans les pays limitrophes. Un cheval vous en dit plus sur vous-même que beaucoup de psychologues. Pour exemple, une émission passée récemment sur France 2 nous confirme que "être un top manager ne compte pas pour un cheval". En effet, au moyen du cheval, un responsable européen d’une grande entreprise apprend à gérer ses collaborateurs.
Le cheval est un formidable miroir. Il réussit à capter toutes nos intentions. L’agressivité et la pression ne lui conviennent pas du tout. Quand l’intention et l’action sont justes, le cheval obéit.
"Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l’esprit et le cœur », Xénophon, Vème siècle avant J.-C.''